La bibliothèque des coeurs cabossés
de Katarina Bivald (traduction Carine Bruy)
Editeurs : Denoël (2015), Audiolib (2015), J’ai Lu (2016)
Après de longs échanges de lettres autour d’une même passion – la littérature – Sara, une jeune Suédoise introvertie, décide de rendre visite à sa correspondante Amy, qui est âgée et habite une petite ville de l’Iowa aux USA, Broken Wheel.
Mais lorsque Sara débarque dans cette bourgade, elle apprend le décès de son amie. Aidée par les habitants qui connaissaient et appréciaient Amy, la jeune femme ouvre une librairie pour transmettre à ceux-ci le goût de la lecture et des livres. Un nouveau souffle se répand dans la communauté…
Cette histoire plaisante et agréable à lire ravira les adeptes de romans « feel good » ou romans « chick lit » .
Il faut toutefois l’avouer : le récit ne marque pas vraiment les esprits et n’ébranle pas nos sentiments comme certains peuvent le faire.
Alors, qu’est-ce qui rend ce roman attachant et digne de figurer parmi les oeuvres de littérature bienfaisante ?
La réponse est cette passion pour la lecture soulignée par de très nombreuses références littéraires et qui transparaît tout au long de l’histoire. L’auteur, elle-même libraire, souhaite communiquer à ses lecteurs son amour des livres en lui attribuant le rôle du thème central de son premier roman.
« Les livres sont fantastiques et prennent sans doute toute leur valeur dans un chalet au fond de la forêt, mais quel plaisir y a-t-il à lire un livre merveilleux, si on ne peut pas le signaler à d’autres personnes, en parler et le citer à tout bout de champ ? »
« Tu sens? L’odeur des livres neufs. Des aventures pas encore lues. Des amis dont on n’a pas encore fait la connaissance, des heures d’escapade hors de la réalité qui attendent. »
« Il y a toujours un lecteur pour chaque livre. Et un livre pour chaque lecteur.«
De plus en plus de romans mettent la lecture au centre de leur thématique. Ce faisant, le livre, la librairie, la bibliothèque endossent un rôle au sein même de l’histoire. Ces récits ne remplissent pas toujours une fonction cathartique comme le font les romans bienfaisants. Ils mettent tout simplement un point d’honneur à nous rappeler que la lecture est une amie qui peut nous aider à traverser les épreuves de la vie et du quotidien.
Je vais donc leur consacrer une catégorie spéciale que j’intitule : « Romans où le livre joue un rôle« .
Lepelletier_GrandirAutrement66
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