Archives de Catégorie: * Bibliothérapie en général

Nouveau blog

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Septembre, le mois d’un nouveau départ…

Nouveau départ - Nathalie Cailteux

Septembre signifie pour beaucoup un nouveau départ : nouvelle année scolaire, nouvelle activité sportive ou culturelle, parfois nouveau job…..

Dans le domaine littéraire, le mois de septembre fait référence aux dernières publications, aux prix littéraires, à cette fameuse rentrée littéraire dont les médias sont friands …

Nouveau blog

Ma rentrée s’ouvre sur un nouveau blog : je souhaitais depuis longtemps passer de wordpress.com à wordpress.org et donner une nouvelle et plus moderne apparence au blog lirepourguerir.com

C’est chose faite et je vous présente aujourd’hui http://www.lire-pour-guerir.com (avec des traits d’union entre les mots)

WordPress offre énormément de possibilités et il est parfois difficile de faire un choix pour trouver les meilleures options, le thème le mieux adapté etc., mais j’apprends beaucoup et c’est passionnant.

Mon nouveau blog en est à ses débuts, mais, si vous le souhaitez, je vous invite dès à présent à consulter le dernier article (en cliquant sur l’image ci-dessous)

Jacqueline Harpman

 

N’hésitez pas à vous inscrire en tant qu’abonné(e) à ce nouveau blog pour lequel j’ai beaucoup de projets et qui prendra peu à peu (mais pas tout de suite non plus) la place de celui-ci.

Merci en tous cas de votre fidélité.

Nathalie

 

 

« L’homme qui voulait être heureux »

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Lire pour guérir

Histoires ou récits bienfaisants

Sur le marché du livre, vous trouverez une grande variété d’ouvrages sur le développement personnel, le bien-être physique et moral ou encore de nombreux guides pour surmonter telle ou telle difficulté. Le coaching est en vogue.

Toutefois, ce blog vise avant tout à proposer des « romans » ou fictions ayant une valeur bienfaisante, que ce soit en éveillant la réflexion, en provoquant le divertissement, en instaurant un effet cathartique ou tout simplement en donnant des pistes pour surmonter une difficulté.

En lisant une histoire, vous vous plongez littéralement dans une autre vie et plus encore, dans l’esprit d’une autre personne. Cela influera grandement votre pouvoir d’empathie.

« L’homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle

Comment être heureux ?

Le bonheur est la finalité de toute existence humaine, mais comment y parvenir ?

Dans ce roman publié aux éditions Anne Carrière en 2008 (en format poche aux éditions…

Voir l’article original 591 mots de plus

Les maux par les mots

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« Les maux par les mots – Guide de lectures thérapeutiques »

Jacqueline Cahen et Marie-Rose Lefèvre

Mercure de France, 1989

Voici une petite anthologie de poésie thérapeutique, qui, certes n’est pas très récente (1989), mais  n’en reste pas moins moderne et jouissive.

Médecine littéraire

Josephine Cahen et Marie-Rose Lefèvre, deux femmes amoureuses de littérature, découvrent qu’elles ont à portée de main « le meilleur antidote contre les douleurs du corps et surtout celles de l’esprit : une bibliothèque ». Dans leur introduction, elles annoncent « Rivalisant avec la médecine naturelle, nous vous offrons un nouvel art de vivre : la médecine littéraire. »

Pour réaliser cet ouvrage, elles ont demandé à leur entourage si certains avaient déjà été immédiatement soulagés par la lecture d’un texte littéraire ou poétique. Elles furent surprises de constater le nombre de réponses positives. Leur livre se base dès lors sur les témoignages qu’elles ont reçus, ainsi que sur les textes prescrits par ceux-ci. « Toutes les réponses sélectionnées relatent des situations authentiquement vécues. Tous les textes cités ont été au moins une fois le remède à un mal. »

L’ouvrage « LES MAUX PAR LES MOTS » se divise comme suit :

  1. Passions et désordres de l’esprit (chapitre subdivisé en Etats de crise et Etats latents)
  2. Les troubles du corps
  3. Le coin de la médecine orientale
  4. Quart d’heure de culture métaphysique
  5. Le mal d’amour
  6. Face aux épreuves de l’existence

Chaque chapitre dévoile avec beaucoup d’humour comment les « mots » extraits de textes littéraires ont produit leur effet sur des « maux » de l’esprit (pessimisme, déprime, insatiabilité….) ou du corps (migraines, insomnie, courbatures…), des « maux » d’amour (jalousie, timidité…), et d’autres « maux » de l’existence (deuil, suicide, divorce etc.).

Avertissement

Comme pour les médicaments, une même prescription littéraire ne donne pas toujours les mêmes résultats pour tout le monde, nous préviennent les auteurs.

Peu importe ! Fera l’affaire le plaisir de découvrir ces extraits littéraires mis en scène avec drôlerie et accompagnés de l’une ou l’autre formulation telle que : indications, contre-indications, posologie et mode d’emploi, précautions; lesdites formulations s’inspirant textuellement des témoignages reçus.

Citations littéraires

Les extraits littéraires et poétiques proviennent d’un grand nombre d’écrivains de renommée internationale.

Citons par exemple : Shakespeare, Oscar Wilde, Rimbaud, Lao Tseu, Khalil Gibran, Henri Michaux, Sully Prudhomme, Rainer Maria Rilke, Joachim du Bellay, Apollinaire etc.

Les textes qui ne sont pas en langue française sont bien entendu traduits, mais la plupart du temps, le lecteur pourra aussi les retrouver dans leur langue d’origine.

Lecture à haute voix

Dans la plupart des cas – si pas dans tous les cas -, il est recommandé de lire ces mots à haute voix.

S’agissant en l’occurrence de vers de poésie, entendre leur sonorité peut avoir un effet qu’on n’imaginerait pas en lecture silencieuse.

Lire à haute voix nous force à ralentir, à nous concentrer sur les mots et leur signification. Profitons de cet état de calme et d’apaisement au milieu du stress quotidien pour nous recentrer sur la puissance des mots et sur notre propre ressenti ! Pour certaines poésies, il est d’ailleurs recommandé de les lire en public, ou du moins avec la personne attitrée susceptible de comprendre le mal-être dont nous souffrons.

Des paroles bienfaisantes à l’approche de la mort

J’ai retenu un extrait d’un poème « L’agonie » de Sully Prudhomme qui m’a touchée et que je me permets de vous citer pour se réconcilier avec la mort :

Vous qui m’aiderez dans mon agonie,
Ne me dites rien ;
Faites que j’entende un peu d’harmonie,
Et je mourrai bien.

La musique apaise, enchante et délie
Des choses d’en bas :
Bercez ma douleur ; je vous en supplie,
Ne lui parlez pas.

Je suis las des mots, je suis las d’entendre
Ce qui peut mentir ;
J’aime mieux les sons qu’au lieu de comprendre
Je n’ai qu’à sentir ;

Une mélodie où l’âme se plonge
Et qui, sans effort,
Me fera passer du délire au songe,
Du songe à la mort.

Vous qui m’aiderez dans mon agonie,
Ne me dites rien.
Pour allègement un peu d’harmonie
Me fera grand bien.

Quelques mots pour faire face au surmenage intellectuel

Dans un style plus amusant, le poète Jacques Prévert avec ses « Paroles » nous donne à répéter une petite comptine pour surmonter les « excès intellectuels en tous genres » :

L’amiral Larima
La rime à quoi
La rime à rien
L’amiral Lamira
L’amiral Rien

Répétition d’un cycle de mots pour contrer le hoquet

Dans une veine encore plus drôle, l’extrait ci-après de « Cigales » du poète symboliste français Saint-Pol Roux, répété plusieurs fois selon une posologie décrite dans l’ouvrage de Stéphanie Cahen et Marie-Rose Lefèvre pourrait vous aider à stopper votre hoquet.

Dans un verger, Messire Epouvantail bat la
mesure au-dessus d’un pupitre aux notes de
cerises exécutées sur le fifre par un berger
d’ouailles qui bêlent sous un vol vivace d’hiron-
delles tricotant l’espace.

Les maux soulagés par les mots

Les avantages de cet ouvrage sont multiples.

Outre le fait que les conseils puissent s’avérer utiles pour soulager certains maux de l’existence, la lecture de ce livre nous fait connaître ou nous replonge dans des extraits littéraires qui font partie des grands classiques de la littérature. Un bonheur pour tous les amateurs de littérature !

Finalement, un tel bouquin renforce la théorie selon laquelle la lecture est source de bien-être.

Spectacle inspiré de l’oeuvre

L’ouvrage de Stéphanie Cahen et Marie-Rose Lefèvre a inspiré Francine Vidal qui s’en sert pour mettre en scène sa pharmacopée poétique (Compagnie Caracol, Bourgogne) dont nous vous proposons de visionner un extrait ci-après :

https://player.vimeo.com/video/272318578

Selection de poèmes pour maman

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Sélection de poèmes pour la fête des mères

célébrée aujourd’hui en Belgique

 

 

Je prenais la main de ma mère
Pour la serrer dans les deux miennes
Comme l’on prend une lumière
Pour s’éclairer quand les nuits viennent .

Ses ongles étaient tant usés,
Sa peau quelquefois sombre et rêche.
Pourtant, je la tenais serrée
Comme on le fait sur une prêche.

Ma mère était toujours surprise
De me voir prendre ainsi sa main.
Elle me regardait, pensive
Me demandant si j’avais faim.

Et, n’osant lui dire à quel point
Je l’aimais, je la laissais
Retirer doucement sa main
Pour me verser un bol de lait.

Maurice Carême (1899-1978), poète et écrivain belge

 

Après un si joyeux festin,
Zélés sectateurs de Grégoire,
Mes amis, si, le verre en main
Nous voulons chanter, rire et boire,
Pourquoi s’adresser à Bacchus ?
Dans une journée aussi belle
Mes amis, chantons en  » chorus « 
À la tendresse maternelle. (Bis.)

Un don pour nous si précieux,
Ce doux protecteur de l’enfance,
Ah ! c’est une faveur des cieux
Que Dieu donna dans sa clémence.
D’un bien pour l’homme si charmant
Nous avons ici le modèle ;
Qui ne serait reconnaissant
À la tendresse maternelle ? (Bis.)

Arrive-t-il quelque bonheur ?
Vite, à sa mère on le raconte ;
C’est dans son sein consolateur
Qu’on cache ses pleurs ou sa honte.
A-t-on quelques faibles succès,
On ne triomphe que pour elle
Et que pour répondre aux bienfaits
De la tendresse maternelle. (Bis.)

Ô toi, dont les soins prévoyants,
Dans les sentiers de cette vie
Dirigent mes pas nonchalants,
Ma mère, à toi je me confie.
Des écueils d’un monde trompeur
Écarte ma faible nacelle.
Je veux devoir tout mon bonheur
À la tendresse maternelle. (Bis.)-

Alfred de Musset (écrit à l’âge de 14 ans) (1810-1857)

Il a plu des mots ce matin
Ils sont tombés dans mon jardin.
Des mots très fous
Qui font la roue,
Des mots d’amour
Tout en velours,
Des mots très doux,
Des mots pour toi.
Et tout le jour, d
ans le secret,
Je t’en ferai des bouquets.

Il y a plus de fleurs
Pour ma mère, en mon coeur,
Que dans tous les vergers ;

Plus de merles rieurs
Pour ma mère, en mon coeur,
Que dans le monde entier ;

Et bien plus de baisers
Pour ma mère, en mon coeur,
Qu’on en pourrait donner.

Maurice Carême

 

 Ô Claire, Suzanne, Adolphine,
Ma Mère, qui m’étiez divine,

Comme les Maries, et qu’enfant,
J’adorais dès le matin blanc

Qui se levait là, près de l’eau,
Dans l’embrun gris monté des flots,

Du fleuve qui chantait matines
À voix de cloches dans la bruine ;

Ô ma Mère, avec vos yeux bleus,
Que je regardais comme cieux,

Penchés sur moi tout de tendresse,
Et vos mains elles, de caresses,

Lorsqu’en vos bras vous me portiez
Et si douce me souriiez,

Pour me donner comme allégresse
Du jour venu qui se levait,
[…] 

Max Elskamp , (1862-1931), poète symboliste belge

Que dire d’une mère,
Qui n’a pas été dit,
Prières et mille vers,
Encore on en écrit.

Mais c’est pour toi, maman,
Que ces mots, tendrement,
Défilent sous mes yeux,
Sans trêve, comme un jeu ;

Et souviens toi, maman,
Quand nous étions enfants,
Tu peignais nos cheveux,
Et essuyais nos yeux.

Si peine et désarroi
Viennent frapper chez toi,
Tu les laisses entrer
Sans jamais rechigner ;

Et jamais ton visage
Ne m’a montré de larmes
Et la vie qui défile,
Laisse ton cœur sans ride ;

Alors, dis-moi ma mère,
Quel donc est ton secret,
Rends-moi les idées claires…
Es-tu donc une fée ?

Cathy Barges , autrice française (1975-)

Maman
Il y a longtemps
Je n’étais pas grand
Et je t’aimais déjà maman.
Mais aujourd’hui,
J’ai bien grandi
Et je t’aime encore autant maman.
Et demain quand
Je serai géant
Je t’aimerai encore toujours maman.
Christian Merveille (1949-), chanteur, auteur, compositeur belge
J’ai de toi une image
Qui ne vit qu’en mon cœur.
Là, tes traits sont si purs
Que tu n’as aucun âge.

Là, tu peux me parler
Sans remuer les lèvres,
Tu peux me regarder
Sans ouvrir les paupières.

Et lorsque le malheur
M’attend sur le chemin,
Je le sais par ton cœur
Qui bat contre le mien. 

Maurice Carême 

 

Bonne fête à toutes les mamans du monde !

 

 

Plaidoyer pour les livres et l’écologie

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En hommage à l’auteur Luis Sepulveda, décédé le 16 avril 2020 des suites d’une infection au Covid 19, je « reblogue » cet article que j’avais publié sur ce blog en novembre 2016 au sujet de son oeuvre phare « Le vieux qui lisait les romans d’amour »

Lire pour guérir

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« Le vieux qui lisait des romans d’amour »

de Luis Sepúlveda

1992, traduit de l’espagnol par François Maspero

Editions Metailié (140 pages), Editions Seuil (120 pages)  ou  Audiolib

Mon souci avec ce beau roman bienfaisant – qui a par ailleurs remporté succès commercial et prix littéraires et a été adapté au cinéma en 2001 – est de le placer dans une catégorie spécifique de mon blog de bibliothérapie.

Le titre évoque le thème de la vieillesse, mais avec un côté surprenant et rassurant. Le héros, Antonio José Bolivar Proano, est un homme plutôt âgé. Etant donné qu’il connaît la forêt amazonienne comme sa poche, on lui demande de retrouver le coupable (homme ou animal) qui a assassiné un chasseur blanc. L’énergie et l’intelligence déployées par cet homme d’expérience sont admirables. Chapeau pour le troisième âge !

Le thème de l’injustice est également abordé dans ce roman, parce que les anti-héros…

Voir l’article original 212 mots de plus

Roman épistolaire, source de bien-être

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Illustration roman épistolaire

 

Le roman épistolaire, source bienfaisante ?

 

Genre littéraire mettant en lumière les pensées des personnages au travers de leur correspondance, le roman épistolaire donne l’illusion au lecteur d’être au plus proche de leur intimité. La narration s’articule et se révèle autour de lettres échangées entre les protagonistes, que ceux-ci soient deux ou même plusieurs. Au lieu de passer d’un chapitre à un autre, le lecteur poursuit son histoire d’une missive à la suivante, et va de découvertes en découvertes par le biais du prisme des différents points de vue et remises en question.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire au vu des contraintes (réalisme, multiplication des voix, discontinuité du récit, difficulté formelle) qui lui sont imposées, le roman épistolaire dispose d’une belle variété de possibilités pour tenir son lecteur en haleine et lui donner envie de poursuivre sa lecture.  Le talent d’un écrivain se mesure donc à la virtuosité avec laquelle il fera vivre l’intrigue par les diverses tonalités dans l’écriture de ce genre.

 

Authenticité apparente, récit morcelé et plaisir de reconstruction

Le roman épistolaire doit emmener le lecteur au coeur d’une intrigue vraisemblable où celui-ci peut se reconnaître ou du moins reconnaître une réalité qui existe. Les lettres doivent donc mentionner une date et un lieu pour apparaître crédibles.

Par ailleurs, le lecteur se retrouve en situation de voyeurisme vis-à-vis des pensées avouées par les protagonistes qui échangent une correspondance. En même temps, il est appelé à reconstruire une réalité vraisemblable sur base de ce récit morcelé par les diverses lettres qui composent le roman.

La lecture du roman épistolaire fait grandement appel à l’imagination du lecteur, ce qui, dans le meilleur des cas, en accroît son plaisir.

 

Le roman épistolaire et son histoire

Même si quelques oeuvres de l’Antiquité et du Moyen Âge font référence au sein de la littérature épistolaire, la date de naissance du roman épistolaire correspondrait, selon les spécialistes, à l’année 1669 avec les « Lettres portugaises« , un recueil reprenant les lettres d’une religieuse portugaise à un officier français et qui aurait été écrite par Gabriel de Guilleragues.    
Mais c’est au XVIIIe siècle que le roman épistolaire connaît son apogée, notamment avec les oeuvres suivantes qui sont devenues les modèles du genre :

  • « Lettres persanes » de Montesquieu (1721)
  • « La Nouvelle Héloïse » de Rousseau (1761)
  • « Les Liaisons dangereuses » de Choderlos de Laclos (1782)

 

Romans épistolaires contemporains

Qu’en est-il des romans épistolaires aujourd’hui ? A vrai dire, il en existe de nombreux, et beaucoup d’ouvrages valent le détour d’une lecture.

Voici trois exemples de romans épistolaires que je qualifierais de « bienfaisants » et qui par ailleurs placent le récit dans un cadre historique assez proche, celui de la seconde guerre mondiale.

– « L’appartement du dessous » de Florence Herrlemann

Florence Herrlemann L'appartement du dessous

Ce roman épistolaire, publié par les éditions Albin Michel en 2019, fait partie des cinq romans sélectionnés pour le Prix Horizon 2020 qui a lieu tous les deux ans à Marche-en-Famenne en Belgique.

Ce prix littéraire, présidé par l’écrivain Armel Job, récompense l’auteur d’un deuxième roman grâce au vote de lecteurs, organisés en comités de lecture, qui sont appelés à choisir leur favori parmi les « deuxièmes romans » en lice. Lors de la journée de vote, les lecteurs peuvent rencontrer les auteurs et débattre avec eux.

La cinquième édition du Prix Horizon aurait dû avoir lieu le 16 mai 2020, mais sera reportée à une date ultérieure au vu des circonstances liées à la pandémie de coronavirus.

 

 

 

Que nous raconte ce roman épistolaire ? Lorsqu’une jeune femme vient s’installer dans l’appartement d’un immeuble parisien, la vieille Hectorine qui habite dans l’appartement du dessus s’empresse de lui déposer une lettre de bienvenue. C’est le début d’une longue correspondance jetant un lien insolite et de plus en plus intrigant entre ces deux femmes qu’un seul étage sépare, mais qui ne se croiseront pourtant jamais. Hectorine, en retraçant une partie de son histoire qui a traversé la seconde guerre, révélera peu à peu un douloureux secret à sa voisine et correspondante.

Roman bienfaisant ? Véritable coup de foudre pour ce roman qui met en avant les bienfaits de l’amitié, de la communication sincère et de la parole qui délivre.

– « Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » de Mary Ann Shaffer & Annie Barrows

Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates

Publiée aux USA en 2008 et en France en 2009, cette fiction historique épistolaire connut un succès mondial peu de temps après le décès de Mary Ann Shaffer (1934-2008) qui en fut la co-auteure avec sa nièce Annie Barrows (1962-).

L’adaptation cinématographique du roman est apparue sur les écrans en 2018.

Le récit se déroule principalement à Guernesey où vivent la plupart des personnes qui vont développer une relation épistolaire avec une jeune femme anglaise à la fin de la seconde guerre mondiale. Au fil des courriers qui s’échangent, Juliet, la jeune femme, se passionnera pour l’histoire de ce club de lecture créé pendant la guerre pour justifier une violation du couvre-feu allemand. Les membres de ce club lui confieront leur expérience de l’occupation allemande à Guernesey et le lien personnel qu’ils ont chacun développé avec la littérature.

 

Roman bienfaisant ?  Ce roman a été apprécié pour l’humanité véhiculée au coeur des événements tragiques de l’époque, pour les notes d’humour, ainsi que pour la tension qui sous-tend l’intrigue tout au long de l’échange épistolaire. Sans oublier le principal : ce roman fait également l’éloge de la littérature et de ses bienfaits.

– « Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles » de Suzanne Hayes et Loretta Nyhan
Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles

 

Elles se sont rencontrées sur le blog de Loretta et ont fait le pari de co-écrire ce roman épistolaire sans jamais se rencontrer, tout comme les protagonistes de leur récit qui, sans se connaître, vont nouer une amitié grâce à un échange de correspondance initié alors que leurs époux et proches respectifs sont partis combattre en Europe durant la seconde guerre mondiale.

Malgré les temps difficiles, l’optimisme est de rigueur dans la complicité qui unit ces deux femmes face à l’adversité grâce à cette relation épistolaire. Elles y échangent des recettes, des potins, des conseils de jardinage, ainsi que des secrets intimes.

 

 

 

 

Roman bienfaisant ? Lorsque le bonheur, doublé d’une dose d’optimisme, veut trouver la lumière au milieu de la tristesse et de la morosité ambiantes, il y parvient… même s’il doit user de l’écriture bienveillante et de la voie postale pour arriver à ses fins….

Ce roman vous le prouvera, surtout avec un titre qui fait naturellement écho aux temps difficiles que nous vivons actuellement….

 

Meilleurs voeux de bonheur, santé et lectures !

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Meilleurs voeux de bonheur, santé et lectures

Cette année 2020 s’annonce belle et riche en lectures bienfaisantes.

Rendez-vous sur ce blog afin de partager de nouvelles expériences littéraires

qui donnent du baume au coeur,

éloignent les soucis du quotidien,

 favorisent la compréhension de soi et des autres

et finalement, contribuent au bien-être que tous nous recherchons…

 

A TRES BIENTÔT, CHERS LECTEURS !!!!!

Le livre comme objet d’art et de connaissance

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Nathalie Cailteux

Ouvre un livre, c’est lui qui t’ouvrira 

Proverbe chinois

Chers amis lecteurs,

Voici arrivé le temps des bons voeux, mais également celui des retrouvailles, des réconciliations, des bonnes résolutions…  Parmi ces dernières, n’oubliez pas la lecture de cette oeuvre littéraire qui déjà attend avec impatience que vous lui portiez toute votre attention.

Bien souvent, le livre se révèle comme un guide, un ami, le compagnon de nos âmes esseulées. Il serait donc dommage de s’en priver.

« Qui veut se connaître, qu’il ouvre un livre »

est une citation de l’écrivain, critique et éditeur français Jean Paulhan nous incitant à réfléchir sur le pouvoir bienfaisant de la lecture dans nos vies.

Comprendre ses émotions, ses sentiments, savoir les repérer et les définir, et surtout, ne plus se considérer comme la seule personne au monde à les éprouver, c’est vers cela que la lecture d’un roman peut nous conduire.

En lisant, nous laissons tomber toutes les barrières de sécurité que nous érigeons habituellement devant les autres (Qu’est-ce qu’il me veut celui-là, ne devrait-il pas regarder ce qui se passe chez lui ?). Au contraire, les mots et phrases d’un récit se propagent sans obstacle entre les interstices de notre coeur et de notre raison et illuminent souvent nos angles obscurs et incompréhensibles.

« Pour voyager loin, il n’y a pas meilleur navire qu’un livre »

nous dit la poétesse américaine Emily Dickinson

Si se connaître est une tâche difficile, comprendre les émotions d’autrui se révèle encore plus ardu. La lecture de bons romans peut nous aider à ouvrir notre coeur à autrui et à faciliter la compréhension de ses actes et pensées. Notre empathie prend force et vigueur, rabaissant ainsi au plus bas notre seuil inné d’intolérance et de peur face à l’inconnu.

« L’art, c’est le plus court chemin de l’homme à l’homme »

citation de l’écrivain français André Malraux.

Par oeuvre d’art, on entend une oeuvre faite de la main de l’homme et destinée à toucher les sens, les émotions et l’intellect du public. En ce sens, le livre comme objet d’art renvoie à son objectif premier, encourager la véritable relation avec autrui, et ceci au-delà des mots qui le constituent.

 

Ces derniers jours, j’ai rencontré deux artistes belges de talent qui font du livre un véritable objet d’art.

Guy Deltour

Guy Deltour, sculpteurGuy Deltour, sculpteur

Guy Deltour, sculpteur   Ce passionné de sculpture s’est lancé dans la création de livres en terre cuite et en pierre bleue.

Sur le site de Guy Deltour, vous découvrirez comment l’artiste a insufflé une autre vie au livre.

« Il a créé la Biblioterre, une collection de mille et une pièces que vous pourrez assembler et combiner comme bon vous semble dans sa salle d’exposition à Ciergnon en Belgique. »

www.labiblioterre.be

 

 

 

Paul Peters

Paul PetersPaul Peeters  Passionné par le bois depuis son enfance,  Paul Peters travaille ce matériau pour en extraire toutes sortes d’objets, en ce compris des livres.

« Le livre fermé contient le « Savoir ». Le livre ouvert dispense le « Savoir », comme la Souffleuse de pissenlit des Editions Larousse :« je sème à tout vent ». Les pages bougent, volent, libèrent leur contenu à qui veut, à tout vent !  » 

www.paul-peeters.be

 

 

« Une maison sans livres est comme un corps sans âme »

dixit Ciceron

Que vos livres soient en papier, en bois, en pierre ou en terre cuite, parsemez-en vos maisons, les graines qui en surgiront seront toujours de bon conseil….