« Les cinq personnes que j’ai rencontrées là-haut » de Mitch Albom paru aux éditions Pocket est une sorte de fable qui parle des fils invisibles se tissant dans la vie entre personnes connues ou inconnues. Le roman se lit très facilement et met en scène la dernière journée d’un homme de 83 ans et sa rencontre avec les cinq personnes qui ont influencé le cours de sa vie. Un livre apaisant qui réconcilie avec la mort et renoue avec la vie.
Dans la préface, l’auteur écrit :
« J’aimerais dédier ce livre à Edward Beitchman, mon oncle adoré, la première personne à m’avoir entrouvert une porte du Ciel. Chaque année, en famille autour de la table de Thanksgiving, il nous racontait comment il s’était jadis réveillé en pleine nuit, à l’hôpital, et avait alors découvert les âmes de ses chers disparus assises au bord de son lit, qui l’attendaient. Je n’ai jamais oublié son histoire. Et lui non plus je ne l’ai jamais oublié.
A l’image de la plupart des religions qui, à cet égard, sont toutes respectables, nous avons tous notre petite idée sur le Ciel. La version présentée ici n’est jamais qu’une supposition, un souhait, en quelque sorte, que mon oncle et d’autres comme lui – ces gens qui ont pu croire leur passage sur terre sans importance – se rendent compte au contraire qu’ils en ont eu beaucoup et aussi combien ils ont été aimés »
Dans le New York Times, Janes Maslin écrit « Un livre dont la puissance d’écriture secoue le lecteur tout en le réconfortant »…. c’est dire que ce roman a toute sa place sur ce blog…