« Je vais mieux » de David Foenkinos paru aux éditions Gallimard
Le narrateur du récit est un quarantenaire menant jusqu’ici une vie de famille et une vie professionnelle « normale ». Et puis tout d’un coup tout bascule avec l’émergence d’un mal de dos qui survient lors d’un repas entre amis. Bien que ce mal de dos persiste et s’accentue, la médecine semble avoir des difficultés à en découvrir la cause. Le narrateur se tourne alors vers les médecines parallèles pour aboutir au constat que les raisons de ses maux sont probablement d’ordre psychologique.
P147 « Mon corps devenait une énigme que seul mon esprit pouvait résoudre. J’allais devoir enquêter dans les bas-fonds de mes pensées. J’avais d’abord été perturbé par l’idée qu’on puisse être le créateur de sa propre maladie. »
P257 « Mon mal de dos devait être la somme de tous les nœuds jamais dénoués » Au narrateur, il reste donc une option : dénouer tous les problèmes liés à sa vie pour aller mieux physiquement… ce qu’il va tenter de faire…
A fil des pages de ce roman très agréable à lire, nous suivons les déambulations mentales du narrateur qui hésite à adopter le rôle d’acteur ou de simple spectateur de son existence. Avec un humour soulignant les contrariétés et les travers des relations humaines, David Foenkinos relate les absurdités, mais aussi les moments magiques d’une vie somme toute banale qu’il appartient à chacun soit de subir, soit de sublimer…