Le roman
« Les chaussures italiennes » de Henning Mankell évoque le sentiment existentiel de solitude, sentiment que seuls peuvent adoucir les liens tissés avec autrui. Le récit est raconté par un chirurgien à la retraite qui s’est volontairement isolé sur une île perdue au coeur de la Baltique pour tenter d’échapper à de lourds souvenirs culpabilisants. Il est bientôt bousculé dans sa retraite par une femme âgée et malade qui lui demande d’exaucer une promesse autrefois faite mais jamais réalisée… l’emmener près d’un lac au coeur de la forêt… Cette rencontre va le faire revivre…
La solitude prend diverses formes, mais si l’on s’efforce de construire une belle relation avec les autres, le poids de cette solitude diminue considérablement. Cette leçon se traduit dans ce récit sous forme de métaphore au travers d’une rencontre avec un artisan italien qui fabrique des chaussures uniques pour chaque personne. Pour ce dernier « De bonnes chaussures doivent aider la personne à oublier ses pieds« . Autrement dit, les bons rapports avec les autres permettent d’oublier les limites de la condition humaine ancrées dans la solitude et la mort.
Ce roman est un véritable regain de bien-être pour qui se sent seul, délaissé, amoindri car il propose une solution toute simple : l’ouverture aux autres…
Vous pouvez également lire un article que j’ai rédigé au sujet de ce roman dans le journal LA VOIX du 13 avril 2011 en cliquant sur Un conte pour adultes
Bonne lecture