
« Le bruit des silences » de Valérie Gans.
Ce roman, paru chez JC Lattès pour ensuite être publié par Le Livre de Poche, a fait partie de la sélection du mois de mai pour le Prix des Lecteurs du Livre de Poche 2014.
Toutefois, c’est celui qui a remporté le moins de votes parmi les quatre ouvrages présentés.
Il est vrai qu’en comparaison des trois autres romans palpitants que sont ,
,
, celui-ci semble quelque peu léger et ne laisse pas vraiment derrière lui une marque impérissable…
Pourquoi alors le citer sur ce blog ? Parce que l’auteur, Valérie Gans, nous parle d’histoires de femmes, des femmes souvent déçues par leur compagnon et par la romance qu’elles avaient imaginée autour de leur relation de couple. Lorraine, la protagoniste principale est une quadragénaire divorcée qui élève seule tant bien que mal ses deux enfants adolescents à Paris. Une rencontre avec un ami d’enfance vient bouleverser sa vie, mais elle ignore que l’épouse de ce dernier souffre de l’effondrement de son couple . La souffrance fait aussi partie de la vie de la soeur de Lorraine dont le compagnon excelle dans le harcèlement mental. Bientôt ressortent aussi des secrets de famille longtemps enfouis par la mère, mais également par la grand-mère muette de Lorraine.
Ces divers parcours féminins se rencontrent dans ce récit facile à lire et qui peut s’avérer agréablement thérapeutique pour celles qui viennent de subir un échec amoureux. En effet, cela fait toujours du bien d’entendre parler d’expériences similaires sinon pires que celles que nous vivons.
« Sur le marché », c’était ainsi qu’elles se considéraient, elle et ses amies, éternelles célibataires ou fraîchement divorcées, ce qui revenait au même : qu’elles appellent cela solitude ou liberté, ces filles-là dormaient seules, choisissaient seules la couleur de leur canapé et des capsules de café, quand ce n’était pas le nom de leur chat pour les cas les plus durables ou les plus désespérés. « Sur le marché », ces femmes, pour trouver un homme, « le bon », comme elles disaient, s’offraient inconsciemment à la concupiscence de tous les autres.«
A noter que les hommes ne sont pas du tout mis à l’honneur dans ce roman. A l’exception des « fils »- qui font plutôt office de braves garçons -, les pères, maris, amants n’ont pas grand-chose pour eux…
Vous pouvez également visionner l’interview de l’auteur Valérie Gans qui nous parle de son roman.
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