
« Mange, prie, aime » de Elizabeth Gilbert
Ce roman, paru aux éditions Calmann-Lévy, raconte le parcours autobiographique d’une femme qui s’offre une année sabbatique pour se remettre d’un divorce houleux suivi d’une passion amoureuse peu convaincante.
Durant cette année, elle séjournera dans trois pays, l’Italie, l’Inde et l’Indonésie.
En Italie, elle se met en quête du plaisir de vivre et retrouve l’art de savourer les belles choses et le goût du bien manger.
« Dans un monde où règne le désordre, le chaos et la fraude, parfois on ne peut faire confiance qu’à la beauté. Seule l’excellence artistique est incorruptible. Le plaisir n’est jamais objet de marchandage. Et parfois, le plaisir de la table est la seule devise à avoir un cours réel. »
En Inde dans un ashram, elle se met en quête de la dévotion et tente de libérer sa pensée de tous les maux qui paralysent sa vie pour atteindre la sérénité spirituelle.
« On passe son temps à excaver le passé, ou à scruter l’avenir, mais on se repose rarement dans le moment présent……Le présent est le seul endroit et le seul moment où trouver Dieu. »
Finalement en Indonésie, elle retrouve à travers l’amour une sorte d’équilibre entre la vie terrestre et la vie spirituelle.
« Le mieux à faire en réponse à notre monde incompréhensible et dangereux est de nous entraîner à maintenir l’équilibre « intérieurement » quelle que soit la folie qui transpire ici-bas. »
Superbement écrit (et traduit), ce roman met des mots sur des émotions difficiles à formuler et ouvre les portes de l’espoir à celle ou à celui qui croit que tout est fini après une grosse déception sentimentale.
Je le conseille vivement à toutes les femmes en phase de divorce ou de séparation, mais également à tous ceux qui recherchent la paix intérieure avec eux-mêmes.
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