En passant


LES LIVRES SONT DES MIROIRS : Critique de Nathalie CAILTEUX | MyBOOX.

Certains romans, même s’ils ne traitent pas d’un problème particulier qui nous tient à coeur, sont pourtant de véritables médicaments pour l’esprit.

Pourquoi ? Parce que leur récit à rebondissements et plein de suspense nous permet tout simplement de nous évader de notre quotidien. Aussi parce que les émotions qu’il suscite nous sont connues et compréhensibles.

J’ai lu « L’ombre du vent » de Carlos Ruiz Zafón alors que je souffrais d’une petite grippe. La lecture de ce livre m’a permis de traverser les désagréments de la maladie avec plus de légèreté. De même qu’un bonbon provoque un instant de plaisir, de même ce roman a donné lieu à de nombreux et agréables moments d’évasion…

ROMAN BONBON : « L’ombre du vent » de Carlos Ruiz Zafon

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  1. J’ai choisi de lire « L’Ombre du vent » après avoir lu un certain nombre de critiques dithyrambiques. En général, je le sais, je suis déçu (et c’est d’ailleurs ces déceptions qui m’ont conduit à ouvrir ce blog), c’est donc sur la défensive que je commence la lecture de ce livre et de ses 524 pages.

    Mais cette fois-ci, la chimie (pour ne pas dire l’alchimie) de Carlos Ruiz Zafón fonctionne. Dès les premières pages on est embarqué. Pourtant le sujet n’est pas léger, loin s’en faut. À la fin de la 2ème guerre mondiale un petit garçon d’à peine 10 ans, Daniel Sempere, vient de perdre sa mère. Son père, libraire spécialisé dans le commerce de livres anciens, l’emmène dans un lieu caché, connu d’un nombre très limité de personnes : le cimetière des livres oubliés. De ce passage initiatique, il en ressortira avec un livre choisi au hasard, « L’Ombre du vent » écrit par un inconnu, Julian Carax, qu’il n’aura de cesse de rechercher et qui marquera définitivement sa vie.
    A mi chemin entre les romans d’horreur de Stephen King (« Christine » : une voiture maléfique aliène le libre arbitre d’un jeune qui en fait l’acquisition, ça ne vous rappelle rien ?) et les romans érudits d’Umberto Eco (« Le Pendule de Foucault » : de jeunes éditeurs et universitaires travaillent sur les Rose-Croix, une secte ésotériques a priori disparue, et se retrouvent pris dans le tourbillon de l’Histoire cachée, ça ne vous rappelle toujours rien ?), il y a du souffle dans cette œuvre, beaucoup de souffle.

    Les personnages sont biens campés et l’histoire qui les a façonnés ne nous est dévoilée qu’à la fin. Tout est fait pour nous maintenir en haleine et ça marche. Les personnages secondaires, le père bienveillant mais dépassé par les événements et par l’adolescence de son fils, Fermin Romero de Torres, l’ami fidèle que Daniel a sorti de sa condition de clochard, le terrible policier Francesco Javier Fumero qui n’est pas sans rappeler les pires agents zélés de la Gestapo, l’énigmatique Julian Carax mythe ou réalité sont là, se croisent, entrent en collision, étayent l’histoire.

    En bref, je ne me suis pas ennuyé une seconde à la lecture de ce livre que je recommande chaudement.

    http://fanchic2011.blogspot.fr/2012/06/lombre-du-vent.html

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