
« La Vérité sur l’Affaire Harry Québert » de Joël Dicker
paru aux Editions de Fallois / L’Âge de l’Homme.
Véritable phénomène littéraire, ce roman d’environ 660 pages emmène le lecteur dans un récit à rebondissements où le suspense lié à une affaire sordide de disparition d’adolescente se mêle à une réflexion bien menée sur l’écriture.
Le narrateur qui est un écrivain souffrant de la crise de la page blanche décide de venir en aide à son mentor, lui-même écrivain de renom mais tombé en disgrâce par suite d’une accusation de meurtre. Entre les différents flash-back et le fil de l’enquête mené par le narrateur, nous retrouvons divers chapitres de quelques lignes qui se présentent sous forme de conseils d’écriture. Je vous cite l’épilogue :
« Un bon livre, Marcus, ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l’effet collectif de tous les mots qui les ont précédés. Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d’un sentiment puissant; pendant un instant, il ne doit plus penser qu’à tout ce qu’il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l’on regrette d’avoir terminé« .
Un livre digne d’entrer sur la liste d’une bibliothérapie ? Bien sûr, car non seulement le roman aborde diverses thématiques humaines (la culpabilité et le remords, mais aussi le sentiment amoureux et l’amitié), mais il permet surtout de s’évader et de quitter ses petits soucis quotidiens pour se plonger dans une autre dimension. Quel plaisir !
Voici un lien vers la vidéo montrant le passage de l’auteur Joël Dicker sur le plateau de « On n’est pas couché » présenté par Laurent Ruquier le 3 novembre 2012
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