« Le Vieil Homme et la Mer » de Ernest Hemingway

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« Le vieil homme et la mer » de Ernest Hemingway

Un court roman classique  pour illustrer le thème de la vieillesse, une ode initiatique où l’homme doit affronter les forces de la nature avec humilité. Bien que celles-ci se montrent plus fortes, le vieil homme gagne en dignité et en respect au vu de la condition humaine qu’il incarne.

Il s’agit du récit d’un pauvre et vieux pêcheur cubain, Santiago, qui ne parvient plus à ramener du poisson avec sa barque. Manolin, un jeune garçon, s’occupe de lui et continue de croire en la bonne étoile de celui qui lui a appris à pêcher. Un jour, Santiago attrape un énorme poisson qui l’entraîne au large sur son petit bateau. Pendant trois jours et deux nuits, Santiago, épuisé et affamé, suit le poisson et finit par le tuer. Après l’avoir attaché à son bateau, il repart vers la côte, mais les requins ont flairé la trace du sang qui s’échappe du cadavre de l’animal et  s’emparent petit à petit de sa chair ….

Ce roman est paru pour la première fois en 1952 sous le titre original anglais « The Old Man and the Sea ». Il a valu à son auteur Ernest Hemingway d’obtenir le prix Pulitzer en 1953 et le prix Nobel de littérature en 1954.

Un roman bienfaisant ? Bien sûr !

Ce récit fait l’apologie de la ténacité, du dépassement de soi, mais aussi de l’amitié, de la bienveillance à l’égard de la nature.

Il évoque bien sûr la vieillesse et la solitude qui l’accompagne.

On ne devrait jamais rester seul quand on est vieux, pensa-t-il. Mais c’est inévitable.

La vieillesse fait référence à la faiblesse humaine qui ne fait pas le poids devant le déchaînement des forces de la nature…

Tout en lui était vieux, sauf son regard, qui était gai et brave, et qui avait la couleur de la mer.

Mais le vieil homme fait preuve de courage et de dignité dans les difficultés, et en cela, il mérite tous les honneurs.

Mais l’homme n’est pas fait pour la défaite, dit-il. L’homme peut être détruit, mais pas vaincu.

En outre, il démontre beaucoup de sagesse, de bienveillance envers la nature.

Le poisson aussi est mon ami, dit-il tout haut.J’ai jamais vu un poisson pareil , j’ai jamais entendu parler d’un poisson comme ça, pourtant faut que je le tue. Heureusement qu’on n’est pas obligé de tuer les étoiles.

C’est un roman qui mérite qu’on le lise ou le relise parce qu’avec de simples mots, il décrit l’être humain et ce qu’il représente de plus beau, ce qui lui donne ses lettres de noblesse, à savoir sa capacité à espérer et à ressortir vainqueur même dans la défaite…

Je ne résiste pas à l’envie d’ajouter ci-après la bande-annonce d’un très beau film d’animation (2001) sur « Le Vieil Homme et la Mer » :

 

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