Archives d’Auteur: Nathalie Cailteux

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À propos de Nathalie Cailteux

Philologue passionnée par la littérature et les effets positifs de celle-ci sur le moral. A l'écoute de vos problèmes, je vous propose de surmonter vos difficultés grâce à la lecture de romans. - www.lire-pour-guerir.com  /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// Philologist with a passionate interest in literature and its positive effects on well-being, I recommand you the reading of novels to ease your pain and overcome difficulties of life. www.readtoheal.wordpress.com  //////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////   Contactez-moi sur / Please contact me via deslivrespourguerir@gmail.com

DEUIL « Memento Mori » de Muriel Spark

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« Memento Mori » (Rappelez-vous que vous devez mourir) de Muriel Spark, traduction disponible aux éditions du Serpent à Plumes.

Ecrit en 1959, ce roman met en scène « la mort » sous forme d’appels téléphoniques anonymes adressés à des personnes âgées dans la société londonienne de l’époque. La voix, le ton, les paroles prononcées varient en fonction de celui qui reçoit le coup de fil. Une façon de décrire l’après-vie en rapport avec la vie menée ici-bas. Une façon originale d’appréhender la mort autrement.

DEUIL : « Les cinq personnes que j’ai rencontrées là-haut » de Mitch Albom

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« Les cinq personnes que j’ai rencontrées là-haut » de Mitch Albom paru aux éditions Pocket est une sorte de fable qui parle des fils invisibles se tissant dans la vie entre personnes connues ou inconnues. Le roman se lit très facilement et met en scène la dernière journée d’un homme de 83 ans et sa rencontre avec les cinq personnes qui ont influencé le cours de sa vie. Un livre apaisant qui réconcilie avec la mort et renoue avec la vie.

Dans la préface, l’auteur écrit :

« J’aimerais dédier ce livre à Edward Beitchman, mon oncle adoré, la première personne à m’avoir entrouvert une porte du Ciel. Chaque année, en famille autour de la table de Thanksgiving, il nous racontait comment il s’était jadis réveillé en pleine nuit, à l’hôpital, et avait alors découvert les âmes de ses chers disparus assises au bord de son lit, qui l’attendaient. Je n’ai jamais oublié son histoire. Et lui non plus je ne l’ai jamais oublié.

A l’image de la plupart des religions qui, à cet égard, sont toutes respectables, nous avons tous notre petite idée sur le Ciel. La version présentée ici n’est jamais qu’une supposition, un souhait, en quelque sorte, que mon oncle et d’autres comme lui – ces gens qui ont pu croire leur passage sur terre sans importance – se rendent compte au contraire qu’ils en ont eu beaucoup et aussi combien ils ont été aimés »

Dans le New York Times, Janes Maslin écrit « Un livre dont la puissance d’écriture secoue le lecteur tout en le réconfortant »…. c’est dire que ce roman a toute sa place sur ce blog…

Différence sociale : « Une femme sans qualités » de Virigine Mouzat

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« Une femme sans qualités » de Virginie Mouzat paru aux éditions Albin Michel trace le portrait d’une femme belle et sexy qui se sent pourtant exclue de la race féminine parce que son appareil reproducteur est déficient et stérile depuis sa naissance. Elle s’interdit d’aimer jusqu’au jour où elle rencontre un homme qui l’émeut et auquel elle se raconte dans une longue lettre qui constitue ce roman à la fois fascinant et dérangeant.

HUMANISME ET SURREALISME | MyBOOX

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HUMANISME ET SURREALISME | MyBOOX
Critique sur le roman de Jacqueline Harpman « Moi qui n’ai pas connu les hommes » paru aux éditions Le Livre de Poche, dont voici un extrait « …Bien que l’histoire semble surréaliste, elle s’inscrit au coeur des fondements de notre humanité, et souligne ce qui la caractérise dans son essence : le temps, l’espace et la relation avec autrui. Ces trois éléments qui définissent à la fois les limites et la personnalité de chaque individu semblent avoir été usurpés aux survivantes de l’histoire tant et si bien qu’elles pensent ne plus vivre sur terre… »

J’ai lu deux fois ce roman et la première fois, voici plus ou moins 15 ans, il m’avait fait oublier les soucis d’un quotidien alors pénible et surtout avait redonné un nouvel élan à mon envie de lecture. Cet élan ne s’est jamais tari depuis lors.

Il s’agit d’un ouvrage phare pour lequel j’ai écrit un grand article dans mon ouvrage 

 

LITTERATURE REFUGE : Critique de Nathalie CAILTEUX | MyBOOX

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LITTERATURE REFUGE : Critique de Nathalie CAILTEUX | MyBOOX.
sur le roman « STONER » de John Williams, lu, aimé et librement traduit par Anna Gavalda, paru aux éditions Le Dilettante

« …Ce roman nous renvoie inévitablement à notre propre sort, à notre condition d’être mortel et futile, mais également et surtout à la chance de pouvoir contourner cette condition en aimant et en étant aimé, seule chose qui vaille vraiment la peine de vivre. Lorsque la littérature devient le vecteur de ce pouvoir, on ne doit pas s’en priver n’est-ce pas ?…. »

Différence culturelle « L’élégance du hérisson » de Muriel Barbery

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« L’élégance du hérisson » de Muriel Barbery paru aux éditions Gallimard est un livre extraordinaire qui aborde « l’exclusion spirituelle et culturelle » de façon très subtile, mais jette en même temps des bases pour regarder la vie de façon différente, avec optimisme, tolérance et gaieté.

Une concierge dans un immeuble de nantis et une fillette de 12 ans jouent chacune leur rôle à la perfection pour ne pas trahir une intelligence au-dessus de la moyenne des gens de la maison. Leur cheminement respectif sera influencé par une tierce personne, d’origine japonaise.

Différence sociale « Le choix de Juliette » de Juliette Jourdan

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« Le choix de Juliette » de Juliette Jourdan paru aux éditions Le Dilettante aborde  le thème tabou de la transsexualité. En évoquant dans son récit le quotidien d’une communauté transsexuelle dans la ville française de Tours, l’auteur met surtout en lumière les  conflits, rivalités, amitiés « ordinaires » d’un groupe marginalisé. La comparaison avec des comportements anormalement violents de gens aux apparences « normales » n’en est que plus flagrante. Un livre qui parle avec justesse et élégance de la différence telle que vécue au quotidien en chair et en âme.

Vous pouvez lire l’article que j’ai écrit sur ce roman et qui a été publié dans le quotidien La Voix du Luxembourg en date du 27 mars 2009. Cliquez sur Juliette Jourdan pour le découvrir.

Sur l’âge mûr – « Le roman d’Alia » de Catherine Hermary-Vieille

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« Le roman d’Alia » de Catherine Hermary-Vieille paru chez Albin Michel croise le destin captivant d’une femme marocaine du début du 20ème siècle avec l’histoire contemporaine et plus terre à terre d’une vieille dame placée en maison de retraite dans la région parisienne. En racontant l’histoire de la première, la vieille dame bénéficiera des vertus indéniables de l’imagination et de la création qui vont lui permettre de s’affranchir du sort habituellement réservé aux personnes âgées.

Une véritable bouffée d’air frais et de joie de vivre !

Différence physique « Où on va, papa ? » de Jean-Louis Fournier

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« Où on va, papa ? » de Jean-Louis Fournier paru chez Stock aborde le thème de l’handicap physique et mental chez l’enfant. L’auteur y évoque son rôle de père face à ses deux enfants différents, il nous parle de ses pensées postives ou négatives, de ses remords, de son attitude, le tout dans un style qui encourage malgré tout à l’optimisme.

Sur la solitude « Eleonor Rigby » de Douglas Coupland

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« Eleonor Rigby » de Douglas Coupland paru chez l’éditeur Au Diable Vauvert exploite le thème de la solitude évoqué dans la chanson des Beatles qui porte le même titre.

L’anti-héroïne de ce récit a quarante ans, est célibataire, sans amis et dotée d’un physique ingrat. Elle narre avec beaucoup de mordant et d’humour les événements hors du commun qui ont marqué son existence. Si elle semble incarner le fléau de la solitude, d’autres protagonistes en font également les frais. A la question posée par les Beatles dans leur chanson au sujet de la place des gens seuls dans notre société, l’histoire donne sa propre réplique, originale, ironique et non dénuée d’espoir.

Je vous invite à consulter mon article à propos de ce livre qui est paru dans La Voix du Luxembourg le 17 septembre 2007,

en cliquant sur Douglas Coupland