Archives d’Auteur: Nathalie Cailteux

Avatar de Inconnu

À propos de Nathalie Cailteux

Philologue passionnée par la littérature et les effets positifs de celle-ci sur le moral. A l'écoute de vos problèmes, je vous propose de surmonter vos difficultés grâce à la lecture de romans. - www.lire-pour-guerir.com  /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// Philologist with a passionate interest in literature and its positive effects on well-being, I recommand you the reading of novels to ease your pain and overcome difficulties of life. www.readtoheal.wordpress.com  //////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////   Contactez-moi sur / Please contact me via deslivrespourguerir@gmail.com

Sur le MAL-ÊTRE « L’homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle

Par défaut

« L’homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle

 

Ce roman à valeur bienfaisante est paru en 2008 aux éditions Anne Carrière, mais également en format poche aux éditions Pocket.

On retrouve déjà dans le titre la quête du narrateur : la recherche du bonheur, une quête existentielle de tout un chacun. En vacances à Bali, notre narrateur décide de se rendre par curiosité chez un sage indigène. Celui-ci lui dévoile petit à petit les méthodes pour parvenir à se libérer de ses inhibitions et à suivre le véritable chemin vers le bonheur, non pas celui qui semble tout tracé pour lui au départ, mais celui qui correspond à ses attentes les plus sincères et authentiques. Une des clés du bonheur est notamment d’avoir une image positive de soi, car c’est ainsi que l’on est perçu par les autres.

« On est ce que l’on croit » et il ne faut jamais se dénigrer, ni s’amoindrir selon les dires de cet ouvrage.

Mieux qu’un livre documentaire sur « Comment avoir confiance en soi », cet ouvrage se présente sous la forme d’un roman très agréable et facile à lire et qui ne laisse personne indifférent.

Il s’agit d’un ouvrage phare que vous retrouverez également dans mon premier ouvrage

Déception sentimentale « Le Montespan » de Jean Teulé

Par défaut

« Le Montespan » de Jean Teulé publié chez Julliard, mais également en format poche.

Jean Teulé raconte avec une prose truculente les mésaventures d’un célèbre cocu, le Marquis de Montespan, dont l’épouse est devenue la favorite du grand monarque de l’époque, Louis XIV. Alors qu’on lui conseille vivement de profiter financièrement de la « chance » accordée à sa femme, le marquis refuse tout avantage pécuniaire et multiple les provocations pour montrer son désaccord avec cette situation. Il fera notamment peindre son carrosse en noir et y placera d’énormes ramures de cerf en guise de cornes de cocu. Considéré par d’aucuns comme le premier révolutionnaire contre la monarchie de droit divin, le Marquis de Montespan est un personnage à la fois drôle, sincère et terriblement malheureux. Dans la description qu’en fait Jean Teulé, il incarne une victime de l’amour, qui plus est, d’un amour passionné et aveugle à une époque où le mariage par amour était rare et peu rentable.

Un roman à lire par tous les déçus d’amour, par tous ceux qui se sentent trompés dans leur vie amoureuse. Sachez qu’il y a eu pire … Lisez Le Montespan de Jean Teulé et vivez les affres de celui dont le cocuage était plutôt raillé, voire envié que déploré…

Thème du DEUIL : « Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine de Vigan

Par défaut

« Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine de Vigan paru aux éditions JCLattès a figuré longtemps au box-office des meilleures ventes de livres fin 2011.

L’auteur y retrace le portrait de sa mère qui vient de mourir. Elle souhaite lui rendre un dernier hommage par sa plume en tentant de comprendre les raisons du profond malaise qui a perturbé sa vie. Originaire d’une famille nombreuse marquée par les tragédies et le poids de lourdes failles, Lucile a dérivé vers une pathologie mentale qui finira par avoir raison d’elle.

Delphine de Vigan ne cesse de remettre en cause la vérité de ses propos d’écrivain. Questionnant tour à tour tous les membres de sa famille, elle tente de faire toute la lumière sur le portrait de sa mère. En vain, car toute réalité est multiple et dépend du regard toujours différent que chacun porte sur celle-ci. Dans cet ultime élan vers sa mère que l’auteur décrit comme « hésitant et inabouti », on décèle une féroce envie de communiquer une dernière fois avec la défunte, teintée de culpabilité et d’angoisse.

Partagée entre son désir de rendre hommage à cette femme qu’elle aimait profondément et la peur de trahir sa mémoire par sa plume, en passant à côté de la vérité, Delphine de Vigan revient continuellement au cours de son récit sur son statut d’écrivain et l’angoisse qui en découle :

 » En attendant je pèse chaque mot, je ne cesse de revenir en arrière, je corrige, je précise, je nuance, je jette « 

ou encore

 » Je ne peux ignorer combien le livre que je suis en train d’écrire me perturbe. L’agitation de mon sommeil en est la preuve tangible « .

En écrivant la biographie de sa mère, l’auteur tente en vain de retrouver l’origine de la souffrance qui semble avoir perturbé la vie de celle-ci, de percer le secret de son âme.

 » Un matin, je me suis levée et j’ai pensé qu’il fallait que j’écrive, dussé-je m’attacher à ma chaise, et que je continue de chercher, même dans la certitude de ne jamais trouver de réponse. « 

Cette difficulté à retracer toute la vérité, difficulté et incertitude sans cesse soulignées par ces sortes de parenthèses d’écrivain rendent le récit d’autant plus sincère et attachant, d’autant plus nuancé et plus proche de la réalité toujours multiple.

 » Telles que j’écris ces phrases, telles que je les juxtapose, je donne à voir ma vérité. Elle n’appartient qu’à moi « 

confiera l’écrivain.

Préparez-vous donc à sortir vos mouchoirs, car l’écriture de Delphine de Vigan émeut le cœur de ses lecteurs. Un superbe roman à conseiller pour ceux ou celles qui subissent les affres du deuil d’un parent.

 

Différence culturelle : « L’étreinte fugitive » de Daniel Mendelsohn

Par défaut


« L’Etreinte fugitive » de Daniel Mendelsohn, paru en format poche aux éditions J’ai Lu, évoque le thème de l’identité multiple. L’auteur-narrateur parle de sa triple identité gay, juive et gréco-romaine en l’enrobant de merveilleuses digressions romanesques et littéraires. J’ai trouvé que Mendelsohn traitait des questions relatives à  son identité et à sa différence d’une façon on ne peut plus intelligente, cultivée et intéressante. Ses pensées suscitent une réflexion qui peut s’avérer apaisante.

Vous pouvez également lire l’article paru le 4 mai 2011 dans le journal La Voix du luxembourg

INJUSTICE AU TRAVAIL « Les heures souterraines » de Delphine de Vigan

Par défaut

« Les heures souterraines » de Delphine de Vigan paru en format poche raconte le destin de deux personnes qui travaillent en ville/en entreprise et en subissent une violence invisible et destructrice. Mathilde, cadre en entreprise, est victime d’une sorte de harcèlement moral alors que Thibault, médecin urgentiste, vit au rythme effrené de la ville où il passe trop de temps seul dans les embouteillages. Un livre qui fait écho à ce que vivent actuellement beaucoup de personnes dans leur vie professionnelle…

Je vous propose de lire mon article paru le 8 juin 2011 dans le quotidien « La Voix du Luxembourg »

Différence culturelle « Travesti » de David Dumortier

Par défaut

« Travesti » de David Dumortier paru aux éditions Le Dilettante nous ouvre les yeux sur une autre forme de différence… Voir mon article à ce sujet sur le site

« ….Malgré le titre du roman, le narrateur ne se déguise pas ici comme il le fait lorsqu’il doit se comporter en tant qu’écrivain dans la bonne société durant la journée, ou lorsqu’il revêt ses parures de travestie pendant la nuit. Il nous livre des extraits du grand spectacle de sa vie sans pour autant chercher à nous émouvoir ou à nous choquer ….(lire la suite sur « A l’ombre des mots… » | MyBOOX.)

SENTIMENT D’INJUSTICE : « Le quai de Ouistreham » de Florence Aubenas

Par défaut


« Le quai de Ouistreham » de Florence Aubenas paru en format poche aux éditions POINTS relate les péripéties de la journaliste française Florence Aubenas lorsque celle-ci s’est volontairement et façon anonyme immergée dans le monde du travail précaire pour témoigner de ce quotidien difficile et souvent très humiliant à vivre. Un document remarquable qui peut aider à relativiser les soucis que l’on rencontre parfois dans son milieu professionnel…
A noter l’article paru le 28 septembre 2011 dans le quotidien « La Voix du Luxembourg » sur cet ouvrage.

DIFFERENCE SOCIALE : « Chronique d’un désir d’enfant » de Judith Uyterlinde

Par défaut


« Chronique d’un désir d’enfant » de Judith Uyterlinde, paru en format poche aux éditions Pocket est le témoignage authentique et poignant d’une femme qui tente en vain de concevoir un enfant. Il s’agit ici du véritable chemin de croix vécu par celle qui ne supporte plus la vue des femmes enceintes, qui plus est, la vue de ses propres amies pour lesquelles l’étape de la maternité ne semble pas poser de problème particulier.

Ce livre autobiographique, écrit par une femme de lettres néerlandaise et traduit en une vingtaine de langues, a été conseillé par de nombreux professionnels de la santé à des femmes/couples infertiles. Judith Uyterlinde réussit à mettre des mots simples sur des sentiments très complexes et parfois difficiles à gérer dans une telle situation : désir insatisfait, espoirs toujours déçus, mais sans cesse renouvelés, envie, voire haine vis-à-vis de son entourage plus chanceux, embarras à gérer une situation que la société considère comme « anormale », celle de ne pas pouvoir procréer. Pire, il y a aussi cette difficulté latente d’en parler, la gêne de se plaindre d’un problème d’infertilité alors que d’autres connaissent des ennuis apparemment « plus graves ». Et pourtant, ce problème est loin d’être insignifiant et mérite d’être considéré comme tel, aussi bien par le personnel soignant que par l’entourage des couples en mal d’enfant.
A ce titre, ce livre aide non seulement à soutenir moralement les couples infertiles, mais peut également s’avérer très utile pour aider à mieux comprendre le ressenti de ces couples.

En passant


LES LIVRES SONT DES MIROIRS : Critique de Nathalie CAILTEUX | MyBOOX.

Certains romans, même s’ils ne traitent pas d’un problème particulier qui nous tient à coeur, sont pourtant de véritables médicaments pour l’esprit.

Pourquoi ? Parce que leur récit à rebondissements et plein de suspense nous permet tout simplement de nous évader de notre quotidien. Aussi parce que les émotions qu’il suscite nous sont connues et compréhensibles.

J’ai lu « L’ombre du vent » de Carlos Ruiz Zafón alors que je souffrais d’une petite grippe. La lecture de ce livre m’a permis de traverser les désagréments de la maladie avec plus de légèreté. De même qu’un bonbon provoque un instant de plaisir, de même ce roman a donné lieu à de nombreux et agréables moments d’évasion…

ROMAN BONBON : « L’ombre du vent » de Carlos Ruiz Zafon

Déception sentimentale : « Mange, prie, aime » de Elizabeth Gilbert

Par défaut


« Mange, prie, aime » de Elizabeth Gilbert

Ce roman, paru aux éditions Calmann-Lévy, raconte le parcours autobiographique d’une femme qui  s’offre une année sabbatique pour se remettre d’un divorce houleux suivi d’une passion amoureuse peu convaincante.

Durant cette année, elle séjournera dans trois pays, l’Italie, l’Inde et l’Indonésie.

En Italie, elle se met en quête du plaisir de vivre et retrouve l’art de savourer les belles choses et le goût du bien manger.

« Dans un monde où règne le désordre, le chaos et la fraude, parfois on ne peut faire confiance qu’à la beauté. Seule l’excellence artistique est incorruptible. Le plaisir n’est jamais objet de marchandage. Et parfois, le plaisir de la table est la seule devise à avoir un cours réel. »

En Inde dans un ashram, elle se met en quête de la dévotion et tente de libérer sa pensée de tous les maux qui paralysent sa vie pour atteindre la sérénité spirituelle.

« On passe son temps à excaver le passé, ou à scruter l’avenir, mais on se repose rarement dans le moment présent……Le présent est le seul endroit et le seul moment où trouver Dieu. »

Finalement en Indonésie, elle retrouve à travers l’amour une sorte d’équilibre entre la vie terrestre et la vie spirituelle.

« Le mieux à faire en réponse à notre monde incompréhensible et dangereux est de nous entraîner à maintenir l’équilibre « intérieurement » quelle que soit la folie qui transpire ici-bas. »

Superbement écrit (et traduit), ce roman met des mots sur des émotions difficiles à formuler et ouvre les portes de l’espoir à celle ou à celui qui croit que tout est fini après une grosse déception sentimentale.

Je le conseille vivement à toutes les femmes en phase de divorce ou de séparation, mais également à tous ceux qui recherchent la paix intérieure avec eux-mêmes.